Le "film" de ma balade 2007 (8° partie)
8° PARTIE
Samedi 18
Houlà ! La maison est bien silencieuse... Me serais-je réveillé trop tôt, une fois de plus ?
Un coup d'oeil à mon GSM. Non. Ca va. Ils ne vont pas tarder à se réveiller.
Allez hop ! Debout ! C'est ce matin que Tataneur and Co arrivent, pour que nous allions tous rejoindre Calou, en vacances à St Cyprien.
Qu'est-ce qu'elle m'a dit, déjà, Isis, hier soir ? Ah oui ! La Senseo pour le petit café du matin. C'est bon, je connais.
Je n'ai même pas le temps de me préparer mon petit café que la maisonnée s'éveille. J'ai dû faire un peu de bruit.
- Salut Dan. Bien dormi ?
- Ben oui, comme dab. C'est moi qui vous ai réveillé ?
- Non, c'était l'heure, de toutes façons.
J'adore la formule !
Finalement, c'est elle qui prépare le café. Et pendant qu'il coule, elle ouvre le volet de la baie vitrée.
Et évidemment, qui attend patiemment de l'autre côté de la vitre ? Mes 2 copains de jeux d'hier soir : Les 2 rottweilers.
Isis ouvre la baie.
Aucun des 2 ne fait le moindre geste indiquant qu'ils vont essayer de rentrer.
Ah oui, c'est vrai, Caesarius m'a expliqué, hier soir :
- Pourquoi ils ne rentrent pas chez moi ? Ben parce que moi, je ne rentre pas chez eux. Leur niche, c'est chez eux. Je n'ai rien à y faire. Chacun chez soi, comme on dit !
Ma tasse à la main, j'ai quand même besoin d'une petite confirmation.
- Euh... Je peux aller dehors, hein ?
- Ben évidemment ! Rappelle-toi : Tu les respectes, ils te respectent. Et pas de gestes équivoques. C'est tout !
- Mon briquet, ça va pas les inquiéter, dis ?
- Mais non ! Ca les a inquiété, hier soir ?
- Ah ben oui, c'est vrai.
J'ouvre la baie à fond.
Ben oui ! Je vais pas les bousculer pour passer, quand même ! Qui sait, si ça se trouve, ils sont pas du matin, eux !
Et comme un grand, je sors, et je m'assoie sur les marches, à côté d'eux.
Evidemment, ils viennent sentir si ce que j'ai pourrait leur plaire.
Un scoop : Un rott, ça n'aime pas le café !
Isis se lève de table, et vient sur le pas de la porte, pour donner un morceau de pain à l'un d'eux.
Doucement, délicatement, il s'en saisi, sans toucher les doigts de la main qui le nourrit.
- Dan ? Tu veux lui en donner un bout ?
- Euh... J'ai pas fini mon café, là... (Chouette ! Qué chance ! )
- Pas grave, tu poses ta tasse, ils n'y toucheront pas.
(Flûte ! )
- Bon, d'accord...
La même douceur, la même délicatesse. Un vrai bonheur !
Quand ils ont fini leur petit-déj, Caesarius et Isis me rejoignent.
Et là, j'ai pu faire 2 photos, juste avant l'arrivée de Tataneur.
La Porsche de Tataneur glisse doucement, pour ne pas risquer de blesser les 2 rotts qui tournent déjà autour.
Tataneur, Fée Clochette, et leur 2 pitchounes. Ca fait bien plaisir de les revoir, tiens !
Mais mini-Fée Clochette est en larme. Je m'inquiète :
- Mais pourquoi elle pleure, la puce ?
- Elle a peur des chiens. Et pourtant, la dernière fois...
Quoi lui dire, hein ? Pas moi, en tous cas !
Tataneur me tend mon blouson oublié... Il y a 3 jours seulement ? J'ai l'impression que c'était le mois dernier !
Mais ils nous ont amené aussi un petit souvenir de leur cher et si odorant voisin, le boulanger. Re petit-déj !
Puis nous partons, en convoi, direction l'Espagne !
Mini-Fée Clochette décide de me tenir compagnie dans mon Targa. Mais à l'arrière, puisqu'elle n'a pas encore 10 ans.
Il est convenu que Caesarius ouvre la marche pour sortir de sa ville, mais comme je suis le seul à avoir un GPS, c'est moi qui prendrais ensuite la tête du convoi.
Option du GPS : Au plus rapide, et les grands axes.
Tout en écoutant Inforoute, quand même !
Bien m'en a pris ! Très vite, je dois modifier les paramètres : Au plus court, et en évitant les grands axes.
Mais ils ont tous le même GPS que moi ou quoi ? C'est bouché de partout !
Dans mes rétros, j'aperçois toujours les 2 Porsche, régulièrement. De toutes façons, ils n'ont pas trop le choix, ils sont coincés, comme moi.
Soudain, une voix m'interpelle. Un regard à droite, c'est ce gars, dans sa grosse berline grise et toute sa famille dedans.
Je baisse la vitre. On est à l'arrêt, la pitchounette derrière n'aura pas trop d'air.
- Pardon ?
- Je disais : Vous avez une belle auto !
- Ah d'accord ! Oui hein !
- Elle est de quelle année ?
- 89. Une des dernières !
- J'en ai une, moi aussi. Et un Targa aussi.
- Ah bon ? C'est cool, ça !
(Je prends une carte de visite dans l'étui de mon GSM, et la tend à mini-Fée Clochette)
- Tiens, donne-là au monsieur, tu veux bien ?... Vous devriez venir jeter un oeil sur ce site, y a une sacrément bonne ambiance !
Devant, les autos ont avancé. Ca nous permet de nous rapprocher un peu.
Il prend ma carte, et l'échange contre une des siennes.
Je deviens vert : Quoi ? Moi ! Grand vénérateur du Pastis Janot devant l'Eternel, j'ai une carte de visite d'un représentant de chez Pernod !!
Après avoir jeté un oeil sur ma carte, il me promet qu'il viendra sur le site.
L'avenir me prouvera qu'en fait, il y est inscrit depuis bien longtemps déjà, mais n'a encore jamais participé à nos échanges, qui créent de merveilleuses rencontres, comme celles de cet été.
Puis la circulation se fluidifie, et je ne le reverrai plus.
Enfin, nous approchons de St Cyprien. J'ai déjà prévenu Calou que nous serons un peu à la bourre. Ah pas grand chose, à peine 1 heure !
Le GPS me conseille de tourner à gauche, alors que St Cyprien est clairement indiqué à droite. Bizarre... Celle de droite ne paraît pas récente, pourtant.
Ca me rappelle un peu une pub à la télé, où un GPS détourne le conducteur de sa direction de Genève, pour l'amener tout droit... vers des virages !
Ma foi ! Faisons confiance ! Si ça se trouve, c'est pour arriver direct chez Calou, en évitant le centre de St Cyprien !
Un coup à gauche, un coup à droite, et à nouveau à gauche. Ah ben oui mais non ! C'est pas une route, ça ! Tant pis pour le GPS, je continue.
"Maintenant, tournez à gauche".
Ouais, si c'est plus grand, comme chemin, je veux bien, sinon, tu m'en trouves un autre, OK ?.
Derrière, je vois bien qu'ils ont l'impression que je cherche ma route. Mais vous z'inquiétez pas, je sais où je vais ! Je vais euh... Où le GPS me dit d'aller !
Mouais, bon, on va dire qu'il un peu plus grand, ce chemin...
Euh... Plus grand, oui, mais au début seulement ! Aie aie aie ! Qu'est-ce que je vais prendre ! Ils vont pas être ravis, c'est certain !
Et plus j'avance, plus le chemin devient défoncé, chaotique.
Mon Targa, en configuration hauteur d'origine, a du mal à trouver le bon passage pour éviter les ornières. Alors les 2 loustiques, derrières, dont les autos ont été rabaissées... Ca va être ma fête, je le sens !
Et un fou rire me prend, violent, incontrôlable.
J'ai les larmes qui coulent, et je dois donc enlever mes lunettes de soleil. La puce, derrière, éclate de rire, elle aussi. Sait-elle pourquoi ? Pas sûr !
Je les imagine, pestant, rageant, se demandant s'ils ne devraient pas faire demi-tour pour avoir plus de chance de pouvoir être entiers pour m'étriper !
Après un bon quart d'heure de tout terrain, j'aperçois, au détour d'un virage, une voie rapide, en hauteur.
En fait, à hauteur de mon toit.
Mais comment je fais ? Y a pas de pont !
Ah d'accord ! Le chemin tourne à droite, et longe la route tant désirée. Et pour y accéder, une petite rampe, toute de terre vêtue.
Ca va être ma fête, c'est clair !
Rapidement, et en travers pour ne pas toucher, j'arrive à m'extirper de ce terrain de cross, heureusement bien sec. Je traverse prestement la voie rapide en tournant à gauche, comme me l'a gentiment conseillé la mélodieuse voie électronique de mon GPS.
Et je m'arrête, bien stationné sur le goudron large de la bande latérale de la route, pile en face du chemin d'où je devrais voir bientôt arriver les 2 voitures de sport, délicatement secouées dans tous les sens.
Et mon fou rire qui repart de plus belle !
La pitchounette les guette, elle aussi. Et elle rit, car cette fois, elle a compris, c'est sûr !
- Ca y est, crie-t-elle ! Les voilà !
Effectivement, à vitesse très réduite, essayant de zigzaguer pour éviter le plus possible de trous, elles apparaissent dans un nuage de poussière.
C'est trop bête, je rie trop pour penser à faire une photo !
Ils finissent par arriver sur ce cher bitume tant recherché, et je ne demande pas mon reste : Première, et roulez bolide, avant que le feu de leur colère ne me foudroie !
Effectivement, ce devait être un sacré raccourci, puisque pas 5 minutes plus tard, nous sommes devant l'entrée de la résidence que m'avait indiquée Calou.
Bon, dans la foulée, j'ai dépassé la bonne entrée. Et Calou qui est sorti nous fait signe de revenir sur nos pas.
Cette petite diversion suffira bien pour leur faire oublier...
Ah ben non ! J'ai eu droit à la totale !
- T'as l'option Cayenne sur ton GPS ?
- T'aurais pu programmer "routes goudronnées", quand même !
- Mais qu'est-ce qu'on t'a fait ? Tu voulais nous perdre ou quoi ?
- Tu sais plus lire ? Y a marqué Carrera sur nos autos, pas 4x4 !
- C'est à ça que ça sert, un GPS ? Ben excuse-moi, mais je préfère encore ma bonne vieille carte Michelin !
...
- Ben euh... J'avais oublié de remettre l'option "grands axes" !... Salut Calou ! Ca va ? On a beau temps, hein ?
Ouais. Je sens que je vais en entendre parler encore pendant longtemps, de notre petite balade extra bitumeuse...
Sur le parking où nous fait rentrer Calou, il y a déjà de la Porsche : Celle de Calou, évidemment, celle de Pat et Coco (pas de contrepèterie, SVP, je l'ai déjà faite involontairement ! ), mais aussi une autre, que je connais bien, reconnaissable entre mille par sa couleur : Froggy !
Ben tiens ! Je savais pas qu'il devait se joindre à nous, lui ? Il était au Meeting Helvétique. C'est cool, ça !
Mais c'est quoi tous ces vacanciers qui nous obligent à calculer pour nous stationner ? Ils ont besoin d'être là, au lieu de nous laisser leurs places de parking ?
L'apéro nous attend. Ou plutôt, l'apéro leur a permis de nous attendre ! Vous reconnaissez la bouteille, hein ?
Un appel de ma puce, des Antilles, où 48 h après son retour là-bas, ils ont subit le passage du cyclone Dean. Elle me donne des nouvelles : Plus d'eau ni d'électricité. Heureusement, elle a encore un peu de batterie sur son GSM.
Et pour lui répondre, évidemment... ! Pratique mon kit main libre, hein ? Beaucoup plus que la chilienne de Calou, en tous cas !
Et un "animal" que je ne nommerai pas ici en profite pour me faire prendre une petite douche, d'où l'essuyage en règle !
Et le repas continue, triste, lugubre...
- Mais puisque je vous le dis ! (Houlala ! Fait chaud, là !) - Vous pouvez me croire ! (Ah ! C'est mieux. Mais de quoi il parle ?)
(C'est vrai ça, de quoi il parle ?) (Ah bon ? Il a dit quelque chose ?) (Moi, y a bien longtemps que je l'écoute plus !)
Et les femmes qui essaient de ne pas trop montrer qu'elles se marrent !!!
Il est ensuite décidé d'aller à la plage...
... pour y faire quelques ploufs !
Et pour se sécher, rien de mieux que les traditionnels jeux de plage. Ici, le choix s'est porté sur le "lancé de sable".
Mais bon, évidemment, après, faut bien aller se laver, hein ? Et franchement, ça fait peine de voir comme ça les rend tristes, les pitchounets...
De retour chez Calou, c'est Pat qui se charge de préparer l'apéro :
Je vous laisse vous faire une idée de l'ambiance, toujours aussi déprimante...
- Dis ? Tu me le prêtes, ton kit main libre ? - Mais laisse-moi tranquille ! - Arrête de m'embêter ou je le dis à Doudi !
- Ben quoi ? S'il veut me le prêter ? Vous êtes jaloux ou quoi ?
Et c'est là que me revient en mémoire la bouteille que m'a offert PP911, le mois dern... Ah ben non, c'était y a 2 jours seulement ?
Tout le monde le trouve vraiment très bon.
Qu'à cela ne tienne, je vais appeler PP pour le remercier, et qu'il sache qu'on pense bien à lui.
Ben tiens ? j'ai pas son numéro ! C'est trop bête !
Ah mais je sais ! C'est Bernard 71 qui doit l'avoir ! Allez, je l'appelle, en mettant le haut-parleur, qu'il sache comme je suis bien entouré :
- Allo ? Bernard ? C'est Dan.
Et c'est une voix un peu embrumée de sommeil qui me répond :
- Allo ?... Oui ?... C'est qui ?...
- Euh... C'est Dan ! Je te réveille, là ?
(Eclats de rires autour de moi... )
- Euh... C'est pas grave. Qu'est-ce qui se passe ? Tu as un problème ?
- Non non, rien, t'inquiète. J'avais juste besoin du n° de téléphone de PP911. Pas grave, je t'appelle demain. Bonne nuit. Et excuse-moi encore.
- Non non, attends, je vais te le donner. Bouge pas. Mais c'est quoi que j'entends autour de toi ?
- Rien, juste une bande de fadas qui me trouve encore plus fada qu'eux de réveiller un copain juste pour avoir un n° de téléphone, pour remercier un autre copain pour la bouteille qu'il m'a donnée, et dont on vient de se régaler !
- Ah d'accord ! Je comprends mieux, là !
Quelques minutes plus tard, nous pouvons tous remercier PP.
Il en est tout ému, et tout content du bon usage que j'ai fait de sa bouteille. D'autant que lui, il ne dormait pas !
Puis vient le moment du départ de Caesarius et Isis, puis Tataneur et sa petite famille.
En remontant chez eux vers Lyon, Tataneur and Co passeront la nuit chez Caesarius. Une sacrée bande de copains, les Doudistes...
Ca va. Ca s'est bien passé, ces départs. Mais celui de demain...
Bah ! On verra bien ! Demain est un autre jour...
Samedi 18
Houlà ! La maison est bien silencieuse... Me serais-je réveillé trop tôt, une fois de plus ?
Un coup d'oeil à mon GSM. Non. Ca va. Ils ne vont pas tarder à se réveiller.
Allez hop ! Debout ! C'est ce matin que Tataneur and Co arrivent, pour que nous allions tous rejoindre Calou, en vacances à St Cyprien.
Qu'est-ce qu'elle m'a dit, déjà, Isis, hier soir ? Ah oui ! La Senseo pour le petit café du matin. C'est bon, je connais.
Je n'ai même pas le temps de me préparer mon petit café que la maisonnée s'éveille. J'ai dû faire un peu de bruit.
- Salut Dan. Bien dormi ?
- Ben oui, comme dab. C'est moi qui vous ai réveillé ?
- Non, c'était l'heure, de toutes façons.
J'adore la formule !
Finalement, c'est elle qui prépare le café. Et pendant qu'il coule, elle ouvre le volet de la baie vitrée.
Et évidemment, qui attend patiemment de l'autre côté de la vitre ? Mes 2 copains de jeux d'hier soir : Les 2 rottweilers.
Isis ouvre la baie.
Aucun des 2 ne fait le moindre geste indiquant qu'ils vont essayer de rentrer.
Ah oui, c'est vrai, Caesarius m'a expliqué, hier soir :
- Pourquoi ils ne rentrent pas chez moi ? Ben parce que moi, je ne rentre pas chez eux. Leur niche, c'est chez eux. Je n'ai rien à y faire. Chacun chez soi, comme on dit !
Ma tasse à la main, j'ai quand même besoin d'une petite confirmation.
- Euh... Je peux aller dehors, hein ?
- Ben évidemment ! Rappelle-toi : Tu les respectes, ils te respectent. Et pas de gestes équivoques. C'est tout !
- Mon briquet, ça va pas les inquiéter, dis ?
- Mais non ! Ca les a inquiété, hier soir ?
- Ah ben oui, c'est vrai.
J'ouvre la baie à fond.
Ben oui ! Je vais pas les bousculer pour passer, quand même ! Qui sait, si ça se trouve, ils sont pas du matin, eux !
Et comme un grand, je sors, et je m'assoie sur les marches, à côté d'eux.
Evidemment, ils viennent sentir si ce que j'ai pourrait leur plaire.
Un scoop : Un rott, ça n'aime pas le café !
Isis se lève de table, et vient sur le pas de la porte, pour donner un morceau de pain à l'un d'eux.
Doucement, délicatement, il s'en saisi, sans toucher les doigts de la main qui le nourrit.
- Dan ? Tu veux lui en donner un bout ?
- Euh... J'ai pas fini mon café, là... (Chouette ! Qué chance ! )
- Pas grave, tu poses ta tasse, ils n'y toucheront pas.
(Flûte ! )
- Bon, d'accord...
La même douceur, la même délicatesse. Un vrai bonheur !
Quand ils ont fini leur petit-déj, Caesarius et Isis me rejoignent.
Et là, j'ai pu faire 2 photos, juste avant l'arrivée de Tataneur.
La Porsche de Tataneur glisse doucement, pour ne pas risquer de blesser les 2 rotts qui tournent déjà autour.
Tataneur, Fée Clochette, et leur 2 pitchounes. Ca fait bien plaisir de les revoir, tiens !
Mais mini-Fée Clochette est en larme. Je m'inquiète :
- Mais pourquoi elle pleure, la puce ?
- Elle a peur des chiens. Et pourtant, la dernière fois...
Quoi lui dire, hein ? Pas moi, en tous cas !
Tataneur me tend mon blouson oublié... Il y a 3 jours seulement ? J'ai l'impression que c'était le mois dernier !
Mais ils nous ont amené aussi un petit souvenir de leur cher et si odorant voisin, le boulanger. Re petit-déj !
Puis nous partons, en convoi, direction l'Espagne !
Mini-Fée Clochette décide de me tenir compagnie dans mon Targa. Mais à l'arrière, puisqu'elle n'a pas encore 10 ans.
Il est convenu que Caesarius ouvre la marche pour sortir de sa ville, mais comme je suis le seul à avoir un GPS, c'est moi qui prendrais ensuite la tête du convoi.
Option du GPS : Au plus rapide, et les grands axes.
Tout en écoutant Inforoute, quand même !
Bien m'en a pris ! Très vite, je dois modifier les paramètres : Au plus court, et en évitant les grands axes.
Mais ils ont tous le même GPS que moi ou quoi ? C'est bouché de partout !
Dans mes rétros, j'aperçois toujours les 2 Porsche, régulièrement. De toutes façons, ils n'ont pas trop le choix, ils sont coincés, comme moi.
Soudain, une voix m'interpelle. Un regard à droite, c'est ce gars, dans sa grosse berline grise et toute sa famille dedans.
Je baisse la vitre. On est à l'arrêt, la pitchounette derrière n'aura pas trop d'air.
- Pardon ?
- Je disais : Vous avez une belle auto !
- Ah d'accord ! Oui hein !
- Elle est de quelle année ?
- 89. Une des dernières !
- J'en ai une, moi aussi. Et un Targa aussi.
- Ah bon ? C'est cool, ça !
(Je prends une carte de visite dans l'étui de mon GSM, et la tend à mini-Fée Clochette)
- Tiens, donne-là au monsieur, tu veux bien ?... Vous devriez venir jeter un oeil sur ce site, y a une sacrément bonne ambiance !
Devant, les autos ont avancé. Ca nous permet de nous rapprocher un peu.
Il prend ma carte, et l'échange contre une des siennes.
Je deviens vert : Quoi ? Moi ! Grand vénérateur du Pastis Janot devant l'Eternel, j'ai une carte de visite d'un représentant de chez Pernod !!
Après avoir jeté un oeil sur ma carte, il me promet qu'il viendra sur le site.
L'avenir me prouvera qu'en fait, il y est inscrit depuis bien longtemps déjà, mais n'a encore jamais participé à nos échanges, qui créent de merveilleuses rencontres, comme celles de cet été.
Puis la circulation se fluidifie, et je ne le reverrai plus.
Enfin, nous approchons de St Cyprien. J'ai déjà prévenu Calou que nous serons un peu à la bourre. Ah pas grand chose, à peine 1 heure !
Le GPS me conseille de tourner à gauche, alors que St Cyprien est clairement indiqué à droite. Bizarre... Celle de droite ne paraît pas récente, pourtant.
Ca me rappelle un peu une pub à la télé, où un GPS détourne le conducteur de sa direction de Genève, pour l'amener tout droit... vers des virages !
Ma foi ! Faisons confiance ! Si ça se trouve, c'est pour arriver direct chez Calou, en évitant le centre de St Cyprien !
Un coup à gauche, un coup à droite, et à nouveau à gauche. Ah ben oui mais non ! C'est pas une route, ça ! Tant pis pour le GPS, je continue.
"Maintenant, tournez à gauche".
Ouais, si c'est plus grand, comme chemin, je veux bien, sinon, tu m'en trouves un autre, OK ?.
Derrière, je vois bien qu'ils ont l'impression que je cherche ma route. Mais vous z'inquiétez pas, je sais où je vais ! Je vais euh... Où le GPS me dit d'aller !
Mouais, bon, on va dire qu'il un peu plus grand, ce chemin...
Euh... Plus grand, oui, mais au début seulement ! Aie aie aie ! Qu'est-ce que je vais prendre ! Ils vont pas être ravis, c'est certain !
Et plus j'avance, plus le chemin devient défoncé, chaotique.
Mon Targa, en configuration hauteur d'origine, a du mal à trouver le bon passage pour éviter les ornières. Alors les 2 loustiques, derrières, dont les autos ont été rabaissées... Ca va être ma fête, je le sens !
Et un fou rire me prend, violent, incontrôlable.
J'ai les larmes qui coulent, et je dois donc enlever mes lunettes de soleil. La puce, derrière, éclate de rire, elle aussi. Sait-elle pourquoi ? Pas sûr !
Je les imagine, pestant, rageant, se demandant s'ils ne devraient pas faire demi-tour pour avoir plus de chance de pouvoir être entiers pour m'étriper !
Après un bon quart d'heure de tout terrain, j'aperçois, au détour d'un virage, une voie rapide, en hauteur.
En fait, à hauteur de mon toit.
Mais comment je fais ? Y a pas de pont !
Ah d'accord ! Le chemin tourne à droite, et longe la route tant désirée. Et pour y accéder, une petite rampe, toute de terre vêtue.
Ca va être ma fête, c'est clair !
Rapidement, et en travers pour ne pas toucher, j'arrive à m'extirper de ce terrain de cross, heureusement bien sec. Je traverse prestement la voie rapide en tournant à gauche, comme me l'a gentiment conseillé la mélodieuse voie électronique de mon GPS.
Et je m'arrête, bien stationné sur le goudron large de la bande latérale de la route, pile en face du chemin d'où je devrais voir bientôt arriver les 2 voitures de sport, délicatement secouées dans tous les sens.
Et mon fou rire qui repart de plus belle !
La pitchounette les guette, elle aussi. Et elle rit, car cette fois, elle a compris, c'est sûr !
- Ca y est, crie-t-elle ! Les voilà !
Effectivement, à vitesse très réduite, essayant de zigzaguer pour éviter le plus possible de trous, elles apparaissent dans un nuage de poussière.
C'est trop bête, je rie trop pour penser à faire une photo !
Ils finissent par arriver sur ce cher bitume tant recherché, et je ne demande pas mon reste : Première, et roulez bolide, avant que le feu de leur colère ne me foudroie !
Effectivement, ce devait être un sacré raccourci, puisque pas 5 minutes plus tard, nous sommes devant l'entrée de la résidence que m'avait indiquée Calou.
Bon, dans la foulée, j'ai dépassé la bonne entrée. Et Calou qui est sorti nous fait signe de revenir sur nos pas.
Cette petite diversion suffira bien pour leur faire oublier...
Ah ben non ! J'ai eu droit à la totale !
- T'as l'option Cayenne sur ton GPS ?
- T'aurais pu programmer "routes goudronnées", quand même !
- Mais qu'est-ce qu'on t'a fait ? Tu voulais nous perdre ou quoi ?
- Tu sais plus lire ? Y a marqué Carrera sur nos autos, pas 4x4 !
- C'est à ça que ça sert, un GPS ? Ben excuse-moi, mais je préfère encore ma bonne vieille carte Michelin !
...
- Ben euh... J'avais oublié de remettre l'option "grands axes" !... Salut Calou ! Ca va ? On a beau temps, hein ?
Ouais. Je sens que je vais en entendre parler encore pendant longtemps, de notre petite balade extra bitumeuse...
Sur le parking où nous fait rentrer Calou, il y a déjà de la Porsche : Celle de Calou, évidemment, celle de Pat et Coco (pas de contrepèterie, SVP, je l'ai déjà faite involontairement ! ), mais aussi une autre, que je connais bien, reconnaissable entre mille par sa couleur : Froggy !
Ben tiens ! Je savais pas qu'il devait se joindre à nous, lui ? Il était au Meeting Helvétique. C'est cool, ça !
Mais c'est quoi tous ces vacanciers qui nous obligent à calculer pour nous stationner ? Ils ont besoin d'être là, au lieu de nous laisser leurs places de parking ?
L'apéro nous attend. Ou plutôt, l'apéro leur a permis de nous attendre ! Vous reconnaissez la bouteille, hein ?
Un appel de ma puce, des Antilles, où 48 h après son retour là-bas, ils ont subit le passage du cyclone Dean. Elle me donne des nouvelles : Plus d'eau ni d'électricité. Heureusement, elle a encore un peu de batterie sur son GSM.
Et pour lui répondre, évidemment... ! Pratique mon kit main libre, hein ? Beaucoup plus que la chilienne de Calou, en tous cas !
Et un "animal" que je ne nommerai pas ici en profite pour me faire prendre une petite douche, d'où l'essuyage en règle !
Et le repas continue, triste, lugubre...
- Mais puisque je vous le dis ! (Houlala ! Fait chaud, là !) - Vous pouvez me croire ! (Ah ! C'est mieux. Mais de quoi il parle ?)
(C'est vrai ça, de quoi il parle ?) (Ah bon ? Il a dit quelque chose ?) (Moi, y a bien longtemps que je l'écoute plus !)
Et les femmes qui essaient de ne pas trop montrer qu'elles se marrent !!!
Il est ensuite décidé d'aller à la plage...
... pour y faire quelques ploufs !
Et pour se sécher, rien de mieux que les traditionnels jeux de plage. Ici, le choix s'est porté sur le "lancé de sable".
Mais bon, évidemment, après, faut bien aller se laver, hein ? Et franchement, ça fait peine de voir comme ça les rend tristes, les pitchounets...
De retour chez Calou, c'est Pat qui se charge de préparer l'apéro :
Je vous laisse vous faire une idée de l'ambiance, toujours aussi déprimante...
- Dis ? Tu me le prêtes, ton kit main libre ? - Mais laisse-moi tranquille ! - Arrête de m'embêter ou je le dis à Doudi !
- Ben quoi ? S'il veut me le prêter ? Vous êtes jaloux ou quoi ?
Et c'est là que me revient en mémoire la bouteille que m'a offert PP911, le mois dern... Ah ben non, c'était y a 2 jours seulement ?
Tout le monde le trouve vraiment très bon.
Qu'à cela ne tienne, je vais appeler PP pour le remercier, et qu'il sache qu'on pense bien à lui.
Ben tiens ? j'ai pas son numéro ! C'est trop bête !
Ah mais je sais ! C'est Bernard 71 qui doit l'avoir ! Allez, je l'appelle, en mettant le haut-parleur, qu'il sache comme je suis bien entouré :
- Allo ? Bernard ? C'est Dan.
Et c'est une voix un peu embrumée de sommeil qui me répond :
- Allo ?... Oui ?... C'est qui ?...
- Euh... C'est Dan ! Je te réveille, là ?
(Eclats de rires autour de moi... )
- Euh... C'est pas grave. Qu'est-ce qui se passe ? Tu as un problème ?
- Non non, rien, t'inquiète. J'avais juste besoin du n° de téléphone de PP911. Pas grave, je t'appelle demain. Bonne nuit. Et excuse-moi encore.
- Non non, attends, je vais te le donner. Bouge pas. Mais c'est quoi que j'entends autour de toi ?
- Rien, juste une bande de fadas qui me trouve encore plus fada qu'eux de réveiller un copain juste pour avoir un n° de téléphone, pour remercier un autre copain pour la bouteille qu'il m'a donnée, et dont on vient de se régaler !
- Ah d'accord ! Je comprends mieux, là !
Quelques minutes plus tard, nous pouvons tous remercier PP.
Il en est tout ému, et tout content du bon usage que j'ai fait de sa bouteille. D'autant que lui, il ne dormait pas !
Puis vient le moment du départ de Caesarius et Isis, puis Tataneur et sa petite famille.
En remontant chez eux vers Lyon, Tataneur and Co passeront la nuit chez Caesarius. Une sacrée bande de copains, les Doudistes...
Ca va. Ca s'est bien passé, ces départs. Mais celui de demain...
Bah ! On verra bien ! Demain est un autre jour...
A suivre...