Le "film" de ma balade 2007 (3° partie)
3° PARTIE
Mercredi 8
Debout de bonne heure, je file à Cassis.
Arrivé chez Beeskow, je réveille, bien involontairement par mon coup de sonnette, toute la maisonnée.
Après un petit café, j'appelle mon ancien mécano, qui a son garage à l'ouest de Marseille. Il est ouvert, ouf !
Après lui avoir expliqué la situation, il me répond :
- Ouais, c'est sûrement l'alternateur. Mais ça peut être plusieurs choses. Ok. Si c'est un copain à toi, venez. Je vais voir ce que je peux faire.
Bon, je préviens Beeskow que c'est un gars qui travaille seul, et qu'il a bonne presse, dans le monde Porsche. Et principalement dans la préparation pour circuit.
A tout hasard, je lui conseille d'essayer de démarrer, la batterie ayant pu se charger un peu, dans la nuit.
Elle démarre ! Ouf !
Nous voilà partis en direction de Marseille.
Juste avant de prendre la bretelle d'autoroute, il s'arrête, et descend pour me parler.
- Tu en penses quoi ? On prend l'autoroute ou la ville ?
- Ma foi ! Pour éviter l'allumage des stops et des clignotants, je pense qu'il vaut mieux prendre l'autoroute.
- Tu as raison. J'avais pas pensé à ça. Ok. On y va.
Il remonte dans son Cab, enfile la bretelle d'autoroute, et... s'arrête à nouveau, mais cette fois moteur calé. Et plus possible de le démarrer.
Je lui suggère donc d'appeler son assistance.
Une demi-heure plus tard, le Cab est sur un plateau, Beeskow dans mon Targa, et nous pouvons faire plus ample connaissance, en roulant en direction du garage salvateur.
Mais midi s'approche, et je le préviens que je ne pourrai pas le ramener.
Il appelle Porscol, qui viendra le récupérer, dans la 996 conduite par AC Flat.
Vers midi et quart, le Cab entre de bonnes mains, nous nous disons à nouveau au revoir.
Bon moi, je file pour mon traditionnel pèlerinage au Vélodrome. Et j'ai quelques courses à faire à la boutique du Vèl, en plus. Quelques cadeaux pour un fan de l'OM que je dois voir, en fin de balade ! 
Un sandwich vite fait, et je file rejoindre ma puce à Plan de Campagne.
Le reste de l'après-midi lui sera consacré.
C'est fou ce qu'une puce de presque 22 ans peut avoir comme choses à acheter ! 
Bon, c'est vrai qu'elle doit ramener quelques souvenirs aux Antilles. Et c'est vrai que moi aussi, j'ai une liste de commissions, pour la suite de mon voyage, et mes collègues de boulot : Janot, Janot, et aussi du Janot. Ah j'oubliais : Du Janot, aussi ! (non non, mes vacances n'étaient pas sponsorisées par Janot ! )
Le soir, je la dépose chez une copine, pas loin de chez Nathalie, chez qui je vais passer la dernière (et la seule ( 
!) soirée.
Jeudi 9
De bonne heure à nouveau, je prends congé de Nathalie, non sans lui avoir promis d'être moins "courant d'air", l'an prochain.
Je passe chez la copine. Ma puce n'est pas tout à fait prête, mais me prévient que ces bagages ont "fait quelques petits". 
Pas grave, on va se débrouiller. Y a tout plein de place, dans une 3L2, si on sait y faire !
Après les embrassades de circonstances, direction une amie de sa môman, pour des échanges de cadeaux.
Nous nous délestons d'une bouteille de ti'punch (Chouette ! De la place ! 
) qui était dans la valise, donc ne prenait pas de place (Zut ! 
), et "récupérons" un grand sac en papier (re-zut ! ) plein de lavande. (chouette ! Ca sent bon ! )
Mais cette odorante lavande ne peut évidemment pas être mis dans la valise (re-re-zut ! ), puisqu'elle sera égrainée, vraisemblablement en Suisse, comme l'an dernier.
Mais chouette ! La bonne odeur dans la voiture !
Bref. Y en a partout ! Limite si j'ai la place de stocker le toit derrière son siège ! Un comble, non ?
Bon, pour le facteur place, reconnaissez que j'ai pas de bol, sur ce coup-là !
Un coup d'oeil sur ma montre et... Allons bon ! Nous y sommes restés plus longtemps que prévu.
Mais bon, c'est les vacances, hein ?
A nouveau les embrassades, et nous prenons la direction de Moustiers Sainte Marie, où nous devons retrouver Phil16, son toutou, et sa compagne (pas celle du toutou ! ), Mlle C., en camping.
Bon, eux, je les vois souvent, puisque nous sommes presque voisins. Mais ils sont sur notre route pour aller en Suisse. Et comme ma puce ne les connaît pas, l'occasion est trop belle !
Pour ceux qui ne connaissent pas Moustiers Sainte Marie :
C'est un charmant petit village... ... célèbre pour sa faïence si particulière :
Située près du lac de Sainte Croix...
... et au bord du Verdon...
... plus connu pour ses gorges escarpées, si chères aux alpinistes de tout poils.
Seulement voilà ! C'était sans compter sur les bouchons ! 
Mais que font tous ces gens sur les routes ? Quelle idée de partir en vacances justement en même temps que nous, aussi !
Et ce camion, qui a choisi de tomber en panne juste sur cette route-là ! Et aujourd'hui, en plus !
Il est en vacances, lui aussi ? 
Bon allez, demi-tour, et le GPS va se charger de nous trouver une route plus tranquille.
Et finalement, alors que nous devions être à midi au camping de Phil, c'est à 13 h que nous avons un nouveau rendez-vous, mais cette fois au village, où ils sont allés pour passer le temps, en attendant que leurs vacanciers d'invités veuillent bien se donner la peine d'arriver...
Phil, debout au bord de la rue principale, me fait signe de rentrer sur un parking.
Mais... ? C'est le parking d'un restaurant ! Et il nous a même gardé une place à l'ombre !
Hum hum... Je sens le coup fourré, là...
Pas manqué !
- Dépêchez-vous, notre table nous attend depuis un bon moment, là !
Oh le fourbe ! Il avait bien manigancé son coup ! Sacré Phil, va !
Nous nous installons, en terrasse...
... et pendant que nous sirotons un petit apéro... (Pfff ! Connaissent même pas le Janot, ici ! ), Phil me sort un petit paquet, et d'un air tout gêné :
- Je suis désolé, mais quand je l'ai vu, j'ai craqué en pensant à toi.
Et voilà ce que contient ce petit paquet :
Franchement, c'est pas un amour, ce Phil ?
Tout gêné, le Dan, du coup...
Le repas fini, nous décidons d'aller faire un tour à leur installation, au camping.
D'autant que l'heure de la solennelle sieste du vacancier va bientôt être passée !
Alors que Mlle C. fait visiter le mobil home à ma puce, Phil me propose :
- Dis, comme tu le sais, nous sommes venus en break mazout, à cause du chien. Et du coup, on a plein de place. Si ça t'arrange de me laisser des affaires dont tu n'as pas besoin pour le reste de tes vacances, tu les récupères en rentrant chez toi ?
Je vous ai déjà dit que c'était un amour, le Phil ?
Bon, faut pas se planter. Manquerait plus que...
Chamboulage en règle du coffre, si amoureusement rangé le matin même.
Mais ça valait le coup, quand même, quand je vois tout ce qu'il va nous prendre.
Même si ça ne se voit pas trop, finalement...
Et encore, il a fallut que je me batte, il voulait me prendre aussi mon linge sale ! Ca va pas, non ? J'espère bien pouvoir faire un tour dans une laverie !
La voiture un peu allégée, à nouveau le moment des embrassades.
Direction : La Suisse !
A peine le milieu des vacances pour moi (encore que c'est un "gros morceau", puisque nous y resterons 4 jours ), mais la fin de celles de ma puce. Avé son Papounet, je veux dire...
Allez ! Hauts les coeurs ! Une belle route nous attend ! Et tout plein de copains, au bout !
Cette fois, j'ai demandé au GPS de nous guider "au plus court", et en évitant les grands axes.
Ah on les évite, les grands axes ! On n'est plus dérangé pas les vacanciers, c'est sûr ! Pendant des heures, on est seuls. Tout seuls. Heureusement que la Porsche est une auto fiable !
Allez, arrivés à la frontière, il vaut mieux reprendre l'autoroute, pour entrer en Suisse.
Un petit arrêt à la frontière, pour faire du change que ma puce n'a pas eu le temps de faire, et pour s'acquitter de la vignette autoroutière. (Un sacrément bon système qu'ils ont là, les suisses ! Plus de bouchons aux entrées et sorties d'autoroute, et finalement un prix bien moindre que chez nous. J'en connais qui feraient bien de prendre exemple, tiens ! )
C'est bon, on est dans les temps.
Bon, c'est quoi, déjà, l'adresse de Coco ? Un coup d'oeil dans mon répertoire et hop le GPS !
Et là, grand moment de solitude...
- Euh... Dis, ma chérie ? Tu ne te rappellerais pas, des fois, comment on fait pour aller chez Coco ? Je crois bien que j'ai oublié que mon GPS n'avait que les grands axes, pour l'étranger...
- Ben non ! Tu n'as pas imprimé le chemin par Via Michelin, comme d'habitude ?
- Euh... Tu crois que je te demanderais, sinon ?
- Bah ! Tu vas bien te rappeler, en voyant les pancartes...
Après avoir tournicoté un peu dans toutes les directions, il faut bien se rendre à l'évidence : Coup de fil à Coco (Aie ! Mon forfait ! ).
En éclatant de rire (La chipie ! ), elle me redonne les directions à prendre.
Ce qui fait que c'est à la nuit que nous arrivons chez elle, et là aussi, une bonne heure de retard. Décidément !
Mais qu'importe, c'est les vacances, non ?
En franchissant le chemin qui mène à sa maison, j'ai un petit pincement au coeur : A-t-elle récupéré sa Porsche ? En panne depuis de longs mois, pour une sombre histoire de boîtier électronique mal réparé par un charlatan ? J'ai pas osé lui demander, de peur de la réponse.
Et quand nous tournons au coin de sa maison...
Alors ça, c'est génial !
Coco sort nous accueillir, le visage fendu d'un large sourire devant mon air réjouit de cette découverte.
Mais voyant son coude droit bandé, mon visage s'assombrit, et je m'inquiète :
- Mais c'est quoi, ça ?
- M'en parle pas ! Un copain qui a voulu m'aider, il a monté mes meubles à l'envers ! Mais il avait tellement vissé fort, que je me suis fait une tendinite en refaisant tout le boulot !
- C'était bien la peine d'avoir récupéré ta voiture !
- Alors là, si tu crois que c'est une tendinite qui va m'empêcher d'essayer de la conduire ! S'il le faut, je changerai les vitesses de la main gauche ! Mais pas question de la laisser là. Elle m'a trop manqué !
- Et les virages ? Et les cols ???
- Ca, on verra demain, c'est un autre jour. Rentrez ! Il ne fait pas très chaud, ce soir, mais ils ont prévu un week-end d'enfer, pour la météo !